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Gouttelettes sous plaque de verre

Bonbons

La photographie avec réfraction est toujours agréable à faire. Vous avez déjà lu mes articles, photographier avec une boule de cristal, comment faire des bulles de savon et vous aurez vu quelques unes de mes photos de gouttelettes sur des fleurs ou des feuilles. On parle dans ces cas de photographie réfractaire, car les objets, l’image ou bien la scène de fond, se reflètent au travers la sphère ou la gouttelette. Attention! l’image est toujours inversée. Il faudra peut être la faire pivoter, mais c’est selon les goûts.

Aujourd’hui je vous explique comment, bien tranquille dans la maison , on peut avec de simples objets reproduire l’image ci-dessous.

D’abord il faut une plaque de verre ou de plastique bien transparent. Vous ne trouvez pas? pas de panique je vous montre une alternative plus loin.


On doit faire tenir cette plaque de façons a ce qu’il y ait un espace entre la table et la vitre, j’utilise toujours un carton noir sur ma table. des cannettes de boissons gazeuses, des pots ou ce que vous avez sous la main. Il faut que le tout soit solide et ne risque pas de verser. Ensuite on décide ce qu’on veut voir, une image tirée de votre cellulaire ou de votre tablette. on peut aussi expérimenter avec des petits objets tels bonbons, crayons, décorations à gâteau, dés ou des billes.

En dernier on fait les gouttelettes. Perso je préfère , même si c’est plus long , fabriquer les gouttes au compte gouttes ou à l’aide d’une petite seringue. Ces outils permettent de bien placer et de bien doser la grosseur des gouttelettes et c’est bien mieux qu’un bouteille qui vaporise l’eau de manière aléatoire.

Lorsque tout est en place, il ne reste qu’à prendre la photo par le dessus . L’usage d’un trépied pourrait vous faciliter la tâche.

** Truc: Pas de plaque de verre, pas de soucis! Utilisez du ruban de déménageur bien transparent collé entre deux canettes. Une pellicule de type SARAN WRAP est aussi une option si elle est bien tendue.

S’amuser avec une boule de cristal, devin s’abstenir!

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Peu importe le type d’appareil photo que vous possédez : téléphone intelligent, reflex, hybride ou appareil compact, vous pouvez vous amuser à prendre des photos à travers une boule de cristal. Dans le commerce, vous trouverez facilement des boules de verre de tous formats. L’acrylique est beaucoup plus abordable que le cristal. À moins de rechercher des propriétés divinatoires à votre boule, peut importe le matériau. Voici quelques trucs pour réussir vos photos à travers cette optique improvisée (lensball).

• D’abord, mettre l’accent sur l’image dans la boule et non sur le pourtour de celle-ci (sauf si c’est un choix délibéré). En focalisant sur l’intérieur de la boule vous aurez une image claire du sujet photographié et un arrière plan plus flou.

• Pour de meilleurs résultats, sélectionner un seul objet à mettre en valeur dans la boule. En opérant de la sorte vous éviterez que l’arrière-fond ne surcharge l’image. Le point d’intérêt est dans la boule!

• Faire attention à la réflexion des objets qui se trouvent derrière la boule. Il peut s’agir de vous, comme photographe, ou d’autres éléments qui ne se trouvent pas devant la boule. À moins de le souhaiter délibérément, il faut éviter ces réflexions inutiles.

• Autre élément à éviter, la lumière et ses reflets. Que ce soit la lumière naturelle ou artificielle, elle génère souvent des reflets dans la boule. Les petits reflets du soleil (flares) peuvent parfois être effacés en post-traitement mais ce n’est pas toujours le cas. Promenez-vous avec la boule, orientez-la jusqu’à IMG_4171ne plus apercevoir ces reflets. Il est plus simple d’éviter que de traiter les reflets indésirables.

• Ô soleil! Il faut se méfier des rayons ardents du soleil. La boule est comme une loupe et concentre les rayons. Les rayons concentrés brûlent les surfaces. Sur la main vous sentirez rapidement la chaleur, mais sur le sol il faut être vigilant. Personne ne veut allumer un feu de broussaille par inadvertance. Outch!

Bref, bien observer l’image, ne pas hésiter à mettre l’appareil photo plus bas ou plus haut, ne pas hésiter à se déplacer avec la boule pour avoir un meilleur angle de prise de vue. Toujours choisir son décor avec soin en évitant les reflets parasites. Ne pas hésiter à fureter sur le web pour observer ce que les autres font, et pousser plus loin l’inspiration. Imaginer des scénarios et s’amuser avec cette curieuse optique qui inverse, réfléchit, concentre, bouleverse les lignes de fuite. Le lensball est ludique.

 

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Photographier les oiseaux avec succès

 

 

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Que vous soyez ornithologue amateur ou néophyte, que ce soit pour immortaliser vos observations ou vous initier à l’ornithologie,  la photographie est un allié formidable d’identification et de découverte des espèces. Quelques points importants pour bien réussir vos photos.

  • Les oiseaux bougent rapidement.  Je pense entre autres aux petits passereaux et aux geais bleus. Vous devriez débuter par des oiseaux qui bougent moins vite. Par exemple les mouettes ou les bruants qui se nourrissent au sol. Les oiseaux habitués aux mangeoires sont en général moins craintifs, ce sont donc de bons sujets.
  • Regardez, observez, essayez de trouver une attitude, une position qui sort de l’ordinaire. Ces petites bêtes sont expressives et en choisissant le bon moment, vous croquerez ce petit détail qui allumera votre photo.


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  • Soyez soucieux du décor, ciblez une branche ou n’importe quel élément qui rendra la photo intéressante et patientez. Choisissez votre moment. Attention aux branches et aux brins d’herbe qui pourraient se retrouver devant l’oiseau. Privilégiez un environnement épuré. De plus, assurez-vous que le site est dépourvu de pollutions visuelles telles qu’emballage de nourriture, mégots de cigarette, papiers mouchoir. 


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  • Soyez attentif à la lumière, d’où vient-elle? Tentez de cibler l’œil de l’oiseau. Un reflet dans l’œil rendra le sujet plus vivant, beaucoup plus captivant. Sans reflet le regard semble morne. Le mieux est de mettre l’accent sur l’œil le plus rapproché de l’objectif. Focalisez votre appareil sur cet œil.

 

 

  • Essayez également d’être au même niveau que l’oiseau.  Plongée et contre-plongée ne sont pas les perspectives les mieux appropriées à la photographie aviaire. Il est préférable de s’accroupir, ou bien l’on trouve un élément qui nous permet de nous élever, une souche ou une butte. Un peu de pratique et vous voilà prêt à relever un plus grand défi!

 

  • Qui dit sujet actif, dit vitesse. Pour bien capturer un oiseau en mouvement il vous faudra utiliser une vitesse rapide 1000/s  voire plus dans certains cas. Donc il faudra compenser l’arrivée de la lumière avec une plus grande ouverture (grande ouverture petit chiffre f/1.8, f/2.8, f/4 ) ou en grimpant vos ISO. Il est possible d’utiliser une vitesse plus lente en utilisant un monopode ou un trépied.
  • La fonction Autofocus.  Si vous voulez suivre le mouvement de l’oiseau pour l’immortaliser au bon moment, le travail de l’autofocus est important. Pensez-y au moment de l’achat d’un appareil photo et de votre objectif.

La photographie numérique des oiseaux est pour moi une expérience fabuleuse. C’est un outil qui me permet de découvrir ou de redécouvrir tout en détail le merveilleux de ces créatures ailées. Le plumage, les couleurs, le bec, les pattes, tout est fascinant. D’ailleurs saviez-vous que le geai bleu n’est en vérité pas vraiment bleu? Sa couleur bleue est une apparence trompeuse. En effet, le pigment bleu n’existe pas chez les oiseaux. Le bleu que l’œil perçoit n’est en fait que le reflet de la lumière réfléchie par des structures internes de la plume. A contre-jour, comme ces plumes ne réfléchissent plus la lumière de la même manière, elles apparaissent brunes plutôt que bleues.*
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En photographie, comme dans l’univers que nous partageons, tout est question de lumière, de réflexion, de capture, de séparation, de filtration et de fragmentation. La photographie numérique est le prolongement de l’œil humain. Un regard magnifié sur le monde. Quelle chance!

 

*Source : Les carnets d’histoire naturelle. Musée canadien de la nature : http://www.nature.ca

 

3 trucs faciles pour bien réussir vos photos du premier coup

 


1 : L’horizon
Tout le monde sait ce qu’est l’horizon, mais savez-vous que ce qui choque l’œil du premier coup est un horizon penché. Il est pourtant facile de corriger ce problème en regardant d’abord si votre appareil est muni d’un niveau (vérifier les spécificités pour trouver l’info). Les trépieds en ont souvent un intégré, sinon il se vend un petit cube qui s’installe facilement sur les griffes du flash. Bien sûr, le problème se corrige aussi en post-traitement avec une simple application photo installée sur votre tablette ou votre téléphone. Cependant, pour appliquer cette technique vous devrez rogner (cropper) la photo et perdre, de ce fait, une partie du sujet. Donc, pour éviter de sacrifier des éléments visuels, prenez soin de mettre à niveau votre appareil avant la prise de la photo.
2 : Le triangle photographique
La base pour faire une bonne photo doit combiner en harmonie, les trois paramètres du triangle de l’exposition. En photographie, tout est question de lumière, pas trop mais suffisamment… Il faut donc comprendre les éléments qui influencent l’arrivé de la lumière sur le capteur. Les trois paramètres qui permettent de contrôler l’exposition de l’image sont les suivants : l’ouverture du diaphragme, le temps de pose, et la sensibilité ISO. Si on modifie un de ces éléments, il faut également modifier les autres, soit à la hausse, soit à la baisse, tout en prenant en compte les limites de l’appareil, de l’objectif et de la luminosité ambiante. Au besoin n’hésitez pas à utiliser un trépied pour pouvoir utiliser un temps de pose plus long.

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3 : Le temps de pose par rapport à la longueur focale
Ici on comprend qu’une lentille a certaines limites. Des limites liées à l’ouverture et au temps de pose. Si on augmente le temps de pose pour compenser le manque de lumière il faut avoir la main sûre, ou utiliser un trépied, autrement vous aurez une photo floue. Si vos photos sont floues sans que vous ne puissiez l’expliquer, vérifiez les exifs. Les exifs sont les métadonnées de la photo donc, les informations enregistrées par votre appareil au moment de la prise de la photo. Si c’est flou il est fort possible que vous ayez allongé le temps de pose pour compenser la lumière et que l’équilibre fragile entre les deux soit rompu. Voici donc un truc mnémotechnique super facile : Si vous avez un objectif 50mm ne réduisez pas votre temps de pose en deçà de 1/50 s. Avec un objectif 150-600 vous êtes à 450mm, ne réduisez pas en deçà de 1/450 s votre temps de pose. Ce truc est valable pour un full frame si vous avez un APS-C multiplié par 1.6 pour canon 1.5 pour Nikon. D’une manière ou d’une autre et selon le type d’appareil utilisé, vous allez rapidement apprendre à connaître les limites du temps de pose par rapport à la longueur focale de vos objectifs. Sachez toutefois que certains sujets demandent un temps de pose réduit 1/500, 1/1000 et ce, peu importe l’objectif. Dans de tels cas, il faudra compenser en appliquant les règles du triangle photographique : Ouverture, temps d’exposition et sensibilité ISO.

La photomacrographie à moindre coût Bonnettes

Nous avons traité dans les articles précédents de la photomacrographie en général et de l’équipement approprié pour en profiter pleinement. Dans les articles suivants, j’aborderai différentes alternatives. Si on comprend qu’un bon objectif macro coûte rarement moins de 1000 $. Le matériel usagé est une façon de réduire le coût d’acquisition. Mais sachez qu’il existe des solutions de remplacement à moindre frais vous permettant de faire de la « macro » avec vos objectifs actuels voire même de vieux objectifs. Que ce soit parce que votre budget est limité, ou parce que vous possédez déjà de bons objectifs multiusages, et qu’investir de nouveau ne vous branche pas, voici des alternatives afin d’explorer la photomacrographie. À vous de choisir ce qui vous plait le plus!
BONNETTES : Ce sont des lentilles (close-up lens) supplémentaires qui se vissent sur le devant de l’objectif. Elles agissent comme une loupe. Il existe des modèles simples avec une seule lentille et plus complexes, que l’on nomme bonnettes achromatiques, qui sont composées de deux lentilles avec ou sans traitement multicouches. Tous ces facteurs influencent la qualité et le prix.
Avantages :
– Pas de perte de luminosité.
– Bonne qualité optique avec une bonnette achromatique.
– Possibilité de continuer d’utiliser la mise au point automatique.
Inconvénients :
– Plus cher dans le cas d’une bonnette achromatique.
– Perte de qualité optique avec une bonnette simple.
– Rapport de grossissement moindre.


Voilà! Chaque alternative suppose certaines contraintes, mais pour s’amuser et explorer les possibilités de la photomacrographie ce sont des trucs abordables.

La photomacrographie à moindre coût Soufflet

Nous avons traité dans les articles précédents de la photomacrographie en général et de l’équipement approprié pour en profiter pleinement. Dans les articles suivants, j’aborderai différentes alternatives. Si on comprend qu’un bon objectif macro coûte rarement moins de 1000 $. Le matériel usagé est une façon de réduire le coût d’acquisition.  Mais sachez qu’il existe des solutions de remplacement à moindre frais vous permettant de faire de la « macro » avec vos objectifs actuels voire même de vieux objectifs. Que ce soit parce que votre budget est limité, ou parce que vous possédez déjà de bons objectifs multiusages, et qu’investir de nouveau ne vous branche pas, voici des alternatives  afin d’explorer la photomacrographie.  À vous de choisir ce qui vous plait le plus!

 

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SOUFFLET : Un peu sur le même principe que les tubes allonges, le soufflet (bellows) est fixé sur l’appareil photo afin de modifier la distance entre le capteur du boîtier et l’objectif. Ce principe était utiliser sur les anciens appareil photo pour faire la mise au point. Dans notre cas le soufflet permet de faire des photos macros avec un objectif normal. Le soufflet s’installe comme la  bague allonge entre le boitier et l’objectif. Pour pouvoir utiliser confortablement la vis d’ajustement de la distance au sujet, il faut utiliser un trépied puisque le moindre mouvement produit une grande différence sur la mise au point. Une fois en place, il suffit de tourner les boutons d’ajustement qui déplacent les différentes pièces mobiles du soufflet, ce qui permet de changer la position de l’appareil ou de l’objectif selon vos besoins.

Avantages :

–        Plus grande souplesse d’ajustement que le tube allonge, en pouvant avancer ou reculer le soufflet.

Inconvénients :

–        Faible profondeur de champ.

–        Plus dispendieux que les autres solutions, mais quand même moins qu’un objectif macro.

–        Faible luminosité.

–        Besoin de s’approcher du sujet.

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Ne manquez pas le prochain article sur les Bonnettes

Comment faire de la photomacrographie

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Pour faire de la véritable photo macro il vous faut  un objectif spécifiquement conçu pour la photomacrographie. Ces objectifs vous permettent un rapport 1 :1 jusqu’à 10 :1 vous verrez également la mention y =1 ou y=10. Ces objectifs rendent possible la mise au point à une très courte distance.

 

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Les objectifs ont une longueur focale fixe qui peut varier entre 35 mm et 200 mm. Plus la longueur focale est grande plus vous pouvez vous éloigner du sujet. L’objectif sera toutefois plus lourd. Si vos sujets sont principalement les insectes, le fait de pouvoir vous placer plus loin est un net avantage. Les mouches sont farouches après tout! Dans ce cas précis la réduction de vibration, ou la stabilisation, n’est pas nécessaire.

 

Bon gré, malgré, surtout si votre longueur focale est grande, vous réaliserez que  faire de la macro a mains levées a des limites.

Le trépied permet de stabiliser votre appareil et d’utiliser des vitesses moindres. 1/250 ou moins. Pour cela, vous devrez diminuer votre ouverture, le chiffre représenté  par le ƒ : 29. C’est là que pour éviter une trop grande montée des ISO vous aurez besoin d’un éclairage d’appoint.

L’utilisation du flash, même par une belle journée ensoleillée, augmentera la luminosité et pourra aussi compenser le manque de lumière en zone ombragée. Un flash annulaire avec sa lumière plus douce est idéal, mais un flash cobra muni d’un diffuseur peut très bien convenir.

L’utilisation d’un rail de mise au point macro de 2 ou 4 directions  permet de déplacer au millimètre près et tout en douceur votre appareil d’avant vers l’arrière et/ou de gauche à droite. Bien sûr, avec un peu de patience vous pouvez arriver au même résultat en déplaçant simplement votre trépied. C’est souvent ardu sur le  terrain naturel puisque le sol est rarement stable et nivelé. Le rail est mieux adapté.  Il n’est pas indispensable mais vous y trouverez rapidement son utilité.

Maintenant, pourquoi la plupart des objectifs macro présentent-ils une grande ouverture, ƒ : 2.8 par exemple, et un stabilisateur?  Vous pouvez utiliser une  ouverture plus grande pour avoir un arrière-plan flouté toutefois la mise au point devient assez difficile pour une image nette du sujet parce que la distance entre celui-ci et l’arrière-plan est infime. Avec un rail, le mouvement est plus fluide et stable.

L’objectif macro peut aussi servir à autre chose que la photo macro. Personnellement, j’utilise un objectif canon macro 100mm. J’ai un modèle avec stabilisateur, plus versatile, qui rend le portrait super intéressant. À vous de choisir!

IMG_3771Exemple d’objectifs macro :

Canon : EF-S 35mm f/2,8 Macro IS STM, EF-S 60mm f/2.8 Macro USM, EF 100mm f/2.8l Macro IS USM, EF 100mm f/2.8l Macro USM, EF 180mm f/3.5L Macro USM, 

65mm macro f/2.8 MP-E, grossissement jusqu’à 5X, uniquement manuel, usage possible uniquement pour la photomacrographie.

Nikon : 40mm f/2.8 AF-S DX G Micro Nikkor, AF Micro-Nikkor 60mm f/2.8D, AF-S Micro-Nikkor 60mm f/2.8G ED , AF-S DX Micro-Nikkor 85mm f/3.5G ED VR, AF-S VR Micro-Nikkor 105mm f/2.8G IF-ED

Tamron : 90mm f/2.8 Di Macro

Sigma : Sigma 105mm f/2.8 Macro DG EX OS HSM

Macrophoto versus fonction Macro

IMG_3679Vous avez sans doute vu de jolies photos macro où on voit de très près les yeux d’une mouche,  un flocon de neige, les pistils d’une fleur etc.  Pour réaliser ce type de photomacrographie,  vous devez avoir une lentille spécialisée dite macro.  De nombreux objectifs standards présentent une fonction macro avec un chiffre vous indiquant  simplement la plus petite distance dont vous pouvez  approcher du sujet. Ce n’est pas négligeable puisque cette fonction vous permet sans faire de la véritable macro, de réaliser  des plans rapprochés ou ce qu’on appelle de la proxiphotographie.

Sans trop se perdre dans les détails disons que pour être considéré comme une photomacrographie, il faut que le rapport entre le sujet et sa taille sur le capteur de votre appareil photo soit situé entre 1 :1 ou 10 :1.  Un rapport 1 :1  veut dire que si le sujet fait 1cm, l’image enregistrée sur votre capteur fera également 1cm.  Si on parle d’un rapport 10 :1 le sujet de 1cm fera 10 cm sur le capteur. Au-delà d’un rapport de 10 :1 on parle de photomicrographie, utilisée principalement dans le domaine médical. En deçà d’un rapport 1 :1 on entre dans la proxiphotographie.

Ce qu’il faut donc comprendre de l’indication macro sur un zoom standard c’est que  la fonction permet un certain rapprochement du sujet. Rapidement vous constaterez que plus vous essayez de zoomer plus vous devez vous éloigner pour conserver la netteté de votre image. Vous réussirez sans doute à faire de la proxiphotographie, mais jamais de la macro avec ce type d’objectif.  Sur les zooms standards on atteint vite les limites de la fonction macro. Il ne faut pas confondre la fonction macro sur le zoom standard avec le zoom conçu spécifiquement pour la photomacrographie. Pour aller plus loin dans le plus près, il faut passer aux objectifs spécialisés.

Je parcours souvent le web à la recherche de bons achats et  je vois parfois les gens mettre en évidence cette fonction macro, qui pourrait laisser entendre à un néophyte qu’il achète un véritable objectif macro. Détrompez-vous! Les objectifs dédiés à la macro photographie sont clairement décrits sur le site des fabricants. Si  vous recherchez un zoom spécialisé, une petite visite sur le web ou chez votre fournisseur est fortement recommandée. Si vous n’êtes pas à la recherche d’un objectif macro, et bien maintenant vous savez ce que veut dire la fonction macro sur votre objectif standard!

 

 

High Key

Dans la série des clairs obscurs j’ai précédemment parlé du low Key voyons ce qu’est le high Key est une technique photographique jouant sur deux tons d’une image : le clair et le foncé. Le high Key se distingue par une prédomination des valeurs claires, que l’on obtient grâce à une légère surexposition de l’image. La lumière sur l’ensemble de l’image, les teintes du sujet et du décor jouent également un rôle important pour ces deux techniques. Le high Key est un effet photographique qui utilise la lumière afin de surexposer volontairement un cliché. On obtient alors un rendu qui dégage une tonalité claire et douce.

Un bon sujet de photographie high Key ne doit pas contenir de zone sombre trop importante, seulement quelques détails qui vont suggérer un peu de relief. Ce type de photographie donne une impression de pureté, de légèreté, et de joie. On l’emploie le plus souvent pour les photos de modèles ou de fleurs.

L’effet high Key peut aussi constituer un bon moyen pour récupérer des photos mal exposées en accentuant la surexposition. Mais attention, une photo high Key contient principalement des tons moyens clairs et des hautes lumières. Il ne s’agit pas uniquement d’une image surexposée, elle ne doit pas être brûlée (entièrement blanche et sans détails).

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Low key

 

Le low key est une technique photographique jouant sur deux tons d’une image : le clair et le foncé. Le low key s’obtient par une sous-exposition, ayant pour conséquence une plus forte présence des tons foncés. La lumière sur l’ensemble de l’image, les teintes du sujet et du décor jouent également un rôle important pour ces deux techniques.
Le low key peut aussi constituer un bon moyen pour récupérer des photos mal exposées en accentuant la sous-exposition. Mais attention, une photo « low-key » contient essentiellement des tons moyens, du noir, et des basses lumières. Il ne s’agit pas uniquement d’une image sous-exposée, et elle ne doit pas être bouchée (entièrement noire et sans détails).ñn
L’effet low key exploite les zones sombres en les incorporant à la composition de l’image. Un bon sujet pour réaliser ce genre d’effet doit posséder une dominante sombre. Cette méthode confère un aspect dramatique et une ambiance mystérieuse à la photographie. On l’emploie souvent dans un contexte de luxe, de nature morte, ou de portrait.